Comme il y a deux ans, Gladys la directrice de l'orphelinat d'où vient Charly est venue en France et cette fois-ci j'ai réussie à organiser une rencontre près de Dijon. Malgré le fait qu'elle dorme sous une tente depuis 6 mois et malgré la fatigue du voyage, elle a pu nous parler de sa vie actuelle et elle semblait heureuse de revoir les enfants. Nous étions une cinquantaine dont 18 enfants.
Elle s'estime très chanceuse de ne pas avoir déploré de morts et d'avoir très rapidement reçu de l'aide international. Aujourd'hui elle estime être privilégiée par rapport au reste de la population qui est dans une détresse incroyable.
charly n'a pas fait plus cas d'elle que de n'importe quel autre visiteur. Il était surtout heureux de revoir les autres enfants !!!
Elle est incertaine quant aux prochaines procédures ( la loi sera t'elle finalement votée et si oui sera t'elle rétroactive ? ). L'urgence est déjà de reconstruire et elle pense qu'il y en a pour deux ans
Elle et son mari sont vraiment incroyables
29 juin 2010
3 juin 2010
Cette loi me dégoutte
" 11 mai 2010 : Des nouvelles de l'adoption en Haïti
Après des mois d'attente voilà que nous recevons aujourd'hui de la part de nos contacts en Haïti une copie de la loi réformant l'adoption.
Cette loi a été votée à la chambre des députés en date du 7 mai 2010 et devra être acceptée au Sénat avant de prendre force.
Vous trouverez intégralement cette loi en cliquant ici.
Voici les changements majeurs que renferment cette réforme:
Années de mariage : 5 ans.
Age maximum des adoptants : 50 ans.
Conjoints de fait de sexe différent : 10 ans avec certificat délivré par une autorité.
Enfants biologiques : Pas de restriction. Consentement exigé si les enfants biologiques ont plus de 8 ans.
Femmes veuves ou divorcées : 35 ans, sans enfants biologiques.
Homme veuf ou divorcé : sans enfants biologiques et 35 ans révolus.
Type d'adoption : simple ou plénière.
Procédures: Demandes transmise par un Organisme public compétent à l'IBSER.
Rapport progrès : tous les quatre mois pendant les trois premières années, deux fois l'an pendant les deux années suivantes et une fois l'an jusqu'à l'âge de la majorité."
Tiré du site d'un oaa quebecois Accueillons un enfant.
Le truc extra c'est que l'adoption pourrait être envisagée comme plenière ( c'est à dire qu'il n'y aurait plus de jugement suplémentaire à faire une fois en France pour que l'enfant obtienne la nationalité française ).
Par contre , ce qui me révolte ( me sentirais-je visée ) c'est que si cette loi passe les célibataires comme moi ( ni veuve, ni divorcée ) ne pourraient plus adopter en Haïti .
J'appelle ça la DOUBLE PEINE ! Nous valons donc moins qu'un citoyen lambda et moins qu'une personne divorcée; je trouve ça ignoble et suis super déçue qu'Haïti puisse envisager de réduire le nombre d'adoption par ce biais.
Je suis écoeurée !
Heureusement, à côté de ça il y a quelques bonnes nouvelles; notamment des espoirs pour les enfants en cours d'adoption de voir la France accélérer les procédures post-jugement;les enfants pourraient donc arriver plus rapidement
Après des mois d'attente voilà que nous recevons aujourd'hui de la part de nos contacts en Haïti une copie de la loi réformant l'adoption.
Cette loi a été votée à la chambre des députés en date du 7 mai 2010 et devra être acceptée au Sénat avant de prendre force.
Vous trouverez intégralement cette loi en cliquant ici.
Voici les changements majeurs que renferment cette réforme:
Années de mariage : 5 ans.
Age maximum des adoptants : 50 ans.
Conjoints de fait de sexe différent : 10 ans avec certificat délivré par une autorité.
Enfants biologiques : Pas de restriction. Consentement exigé si les enfants biologiques ont plus de 8 ans.
Femmes veuves ou divorcées : 35 ans, sans enfants biologiques.
Homme veuf ou divorcé : sans enfants biologiques et 35 ans révolus.
Type d'adoption : simple ou plénière.
Procédures: Demandes transmise par un Organisme public compétent à l'IBSER.
Rapport progrès : tous les quatre mois pendant les trois premières années, deux fois l'an pendant les deux années suivantes et une fois l'an jusqu'à l'âge de la majorité."
Tiré du site d'un oaa quebecois Accueillons un enfant.
Le truc extra c'est que l'adoption pourrait être envisagée comme plenière ( c'est à dire qu'il n'y aurait plus de jugement suplémentaire à faire une fois en France pour que l'enfant obtienne la nationalité française ).
Par contre , ce qui me révolte ( me sentirais-je visée ) c'est que si cette loi passe les célibataires comme moi ( ni veuve, ni divorcée ) ne pourraient plus adopter en Haïti .
J'appelle ça la DOUBLE PEINE ! Nous valons donc moins qu'un citoyen lambda et moins qu'une personne divorcée; je trouve ça ignoble et suis super déçue qu'Haïti puisse envisager de réduire le nombre d'adoption par ce biais.
Je suis écoeurée !
Heureusement, à côté de ça il y a quelques bonnes nouvelles; notamment des espoirs pour les enfants en cours d'adoption de voir la France accélérer les procédures post-jugement;les enfants pourraient donc arriver plus rapidement
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